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Il ne reviendra pas faire cours au lycée Coubertin de Meaux (Seine-et-Marne), ce lundi. Il n’y reviendra d’ailleurs jamais, puisqu’il n’a plus le droit d’exercer une activité impliquant un contact habituel avec des mineurs pendant dix ans. « La lecture de ces messages me fait honte, j’ai du mal à les affronter » : ce professeur habitué à délivrer son savoir devant des élèves n’en menait pas large à la barre du tribunal correctionnel de Meaux, devant lequel il a été jugé pour corruption de mineur.
La voix basse, le visage rouge et les mains jointes devant lui, le quinquagénaire a tenté d’expliquer pourquoi — et comment — il s’est permis d’envoyer des messages particulièrement salaces à une de ses élèves, une adolescente âgée de seulement 14 ans. L’heure étant avancée, la classe de collégiens venue assister à l’audience avait fini par quitter la salle. La présidente Cécile Lemoine ne s’est pas privée de lire les messages envoyés à la jeune fille via le réseau social WhatsApp : « Tu m’as fait bander toute la soirée. Tu m’embrasserais ? Des caresses ? Un baiser ? »