Depuis plusieurs années, la très officielle Agence française de développement (AFD) finance à hauteur de plusieurs millions d’euros des ONG pro-palestiniennes dont certains membres frayent avec le Hamas ou font l'apologie du terrorisme. En contradiction flagrante avec la position du Quai d'Orsay. Mais, en dépit des alertes de plusieurs députés français, dont la dernière en date du 29 avril, l’AFD fait la sourde oreille…

Début avril, la ville de Pantin, en Seine-Saint-Denis, était l'hôte des « Assises de la Palestine », organisées le temps d'un week-end par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (PFP). Créée en 1993 dans le cadre des accords d’Oslo, l’ONG est censée « lutter contre la désinformation, déconstruire les amalgames et lutter contre le racisme, dont l’antisémitisme, sous toutes ses formes ». Pourtant, la plupart des intervenants à ces Assises, financées indirectement par l'Agence française de développement (AFP), étaient loin de porter un discours modéré.

C'est le cas de Francesca Albanese, invitée de marque d'un débat sur le « génocide des Palestiniennes », son thème de prédilection. Les outrances de la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens choquent pourtant jusqu'au très pondéré Quai d'Orsay. Le 14 octobre dernier, la représentation de la France à Genève avait ainsi jugé « inacceptables » ses propos : championne du révisionnisme historique, Francesca Albanese accusait une nouvelle fois Israël de commettre, au nom de la « pureté de la race », un génocide comparable à celui des nazis.

Aide au développement : quand la France subventionne des ONG proches du Hamas


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