The French music market experienced a dramatic decline, losing over 50% of its value in six years, reaching €606 million in 2008. This was a substantial decrease compared to 2002 (€1.2 billion).
Digital music sales reached €76 million in 2008, a 50% increase from 2007. This included downloads from various platforms. However, the revenue generated through streaming services remained minimal, with the most popular track on Deezer generating only €147 for rights holders.
A significant portion of digital music consumption stemmed from piracy, with an estimated 95% of files being illegally downloaded. While a study suggested that peer-to-peer file sharing benefited the Dutch economy by €100 million, the impact on French revenue is concerning.
The French government aimed to reduce piracy by half through a graduated response system. However, studies show this may not be as effective as hoped.
Apple altered its pricing strategy for music downloads. New releases were priced at €1.29, while older tracks were reduced. Mobile music downloads saw substantial growth, with SFR reporting 9.7 million downloads in 2008.
The number of new artist contracts signed in 2008 (69) fell below the number of terminations (84). Despite the decline, several new artists achieved significant sales success.
En six ans, le marché du disque français a perdu plus de 50% de sa valeur, pour tomber à 606 millions d'euros en 2008. C'est 696 millions d'euros de moins qu'en 2002, année où l'ADSL a décollé en France, considérée comme une référence par les maisons de disques.
C'est ce qu'ont représenté, en 2008, les ventes de musique numérique en France, en hausse de près de 50% par rapport à 2007. Sur ces 76 millions d'euros, 24 millions (32%) proviennent du téléchargement à l'acte sur internet, 35 millions (46%) du téléchargement sur téléphones mobiles et 17 millions (22%) des formules d'abonnement ou d'écoute gratuite financée par la publicité (streaming).
La musique par streaming rapporte encore peu aux maisons de disques. Sur Deezer, le titre le plus populaire a ainsi été écouté environ 240.000 fois. Mais, en vertu des accords passés entre la plate-forme et la Sacem, il ne rapportera que 147 euros aux ayans droit, à répartir en 24 parts, indique Le Figaro. Au total, le multimédia représente moins de 10 millions d'euros sur les 756 millions perçus l'an dernier par la Sacem.
L'IFPI, la Fédération internationale de l'industrie phonographique qui défend les intérêts des producteurs de disques, peut certes avoir un intérêt à noircir le tableau. La marge d'erreur n'en est pas moins substantielle. Dans son rapport annuel, qui se fonde sur des études séparées portant sur 16 pays, l'IFPI indique que 95% de la musique au format numérique serait d'origine piratée. Cela représente quelque 40 milliards de fichiers échangés illégalement, alors que 16% des internautes européens se livreraient régulièrement à du piratage.
Alors que l'Assemblée nationale s'apprête à se saisir de la loi " Création et internet " instaurant la riposte graduée, un rapport commandé par les Pays-Bas vient relativiser les dangers du piratage. Selon cette étude mentionnée par TorrentFreak, le " peer-to-peer " bénéficierait même à hauteur de 100 millions d'euros à l'économie hollandaise. Ceux qui se livrent au téléchargement seraient par la suite plus enclins à acheter des disques, des films ou des jeux vidéo.
Faire baisser de moitié le piratage en France grâce à l'application de la riposte graduée : c'est l'objectif de la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, rappelé en ouverture du Midem. Une étude réalisée par The Leading Question et Music Ally, menée en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, relativise toutefois cet effet dissuasif. Seulement 41% arrêteraient de pirater au premier avertissement, et 37% continueraient, même en cas de menace de coupure imminente de leur accès à internet.
Apple a cédé. Pour obtenir l'abandon des DRM et le droit de vendre des morceaux sur mobile, le numéro un mondial de la musique en ligne a cédé sur le prix unique de la musique, auquel il tenait vigoureusement depuis le lancement d'iTunes en 2003. Résultat, les nouveautés seront vendues plus chères, à 1,29 euro, tandis que les fonds de catalogue baisseront, de 99 à 69 cents. Une manière, pour les maisons de disques, de mieux tirer profit de la musique légale.
Les maisons de disques souhaitent aussi trouver un relais de croissance dans la musique mobile. Si les ventes de sonnerie stagnent, les téléchargements de chansons sont en hausse, grâce à l'augmentation des débits et au développement de plates-formes plus conviviales. SFR, numéro un, revendique 9,7 millions de téléchargements mobiles en 2008, soit 61% du marché.
En 2008, le nombre de nouveaux contrats signés par les maisons de disques (69) a été pour la première fois inférieur au nombre de résiliations (84). One dénombre malgré tout six premiers disques parmi les dix meilleures ventes de l'année.
C'est le nombre de chanteurs dont les revenus ont dépassé le million d'euros en 2008. Francis Cabrel arrive largement en tête, avec 4 millions d'euros, devant Bénabar (2,3 millions) et Johnny Hallyday (2,2 millions). " Les artistes qui ont percé sont pour la plupart auteurs et compositeurs, [...] ils sont plus polyvalents que leurs aînés souvent uniquement interprètes ", indique au Figaro Jean-Jacques Laham, consultant du cabinet de conseil en stratégie Booz & Company, qui a participé à l'enquête.
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