AboPrêts pour la course –
Ces passages vous feront souffrir aux 20KM de LausanneOn vous dit tout sur les pièges et les moments clés des 10 et des 20 km de dimanche. Enfilez vos baskets, nous faisons le tour du parcours avec vous.
Les montées des 20KM de Lausanne font toujours un peu peur. Si cette année, vous courez pour la première fois la catégorie reine, mieux vaut vous préparer mentalement. Car les 20 km de dimanche (dès 9 h 30) sont un peu comme la dénivellation du parcours: les émotions jouent les montagnes russes!
Avant toute chose, si vous remettez tout en cause, la veille ou le jour de la course, c’est tout à fait normal. On n’est jamais assez entraîné. On n’a jamais assez de sommeil. On est certain que la petite douleur que l’on ressent à un genou va ruiner notre course.
De toute façon, vous ne gagnerez pas la course. Alors à quoi bon se mettre la pression? Dites-vous que vous êtes votre propre champion et fixez-vous des objectifs atteignables. Ceux-ci peuvent être qualitatifs. Avoir du plaisir et mettre du cœur dans votre course est un exemple. Si vous gardez le sourire du début à la fin, alors vous aurez de toute façon gagné. Fabriquez-vous des souvenirs et oubliez le chrono.
Vous partirez sous les ordres d’un DJ. La bonne humeur sera de mise, avec un soupçon de nervosité avant que le starter ne lâche les coureurs.
Bison futé vous conseille de vous positionner en début de peloton si vous ne voulez pas slalomer entre les coureurs plus lents qui se mettent volontairement dans les premiers blocs afin de finir plus tôt. Ne perdez pas d’influx et restez zen si vous ne trouvez pas votre rythme tout de suite.
Les départs des 10 km (dimanche dès 12 h 30) sont très denses, attendez-vous à perdre un peu de temps au départ. Certains coureurs vont se mettre à marcher après 500 mètres. Si vous peinez à suivre un tempo, prenez le rythme d’un concurrent qui court à une allure qui vous convient.
Après 3 km aussi plats que longilignes, vous arriverez à la tour Haldimand. Préparez-vous à la seule difficulté des 10 km: la montée de Denantou. Il s’agit de l’Everest des 10 km, un faux plat montant pour les adeptes des 20 km. Avec sa pente à 7% sur 700 m, la grimpette est vite passée.
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Autoriser les cookiesPlus d'infosJusqu’au giratoire de la Maladière, il est possible de maintenir un bon rythme. Les coureurs des 10 km coupent sur Vidy, alors que ceux des 20 km s’offrent la partie la plus technique de leur course. Au total, il y aura 294,5 m de dénivelé positif.
Pas de panique pour la montée vers la cathédrale. Le rythme change. Il vaut mieux monter à petites enjambées et garder une cadence modeste pour ne pas aller dans le rouge. Respirez fort. Les montées se font «en escaliers», c’est-à-dire qu’après chaque montée, il y a une partie plus plate qui permet de récupérer un peu. L’ascension se déroule sur 5,5 km.
Tenez bon, ça va finir par passer, ce n’est qu’une question de temps. Les petits démons vont commencer à entretenir une conversation avec vous. Ils vous raconteront les bienfaits de la marche, de l’abandon. Ils vous demanderont pourquoi vous vous êtes inscrit aux 20 km et non aux 10 km. Ils vous rappelleront que vous n’êtes même pas à la moitié du parcours et que le plus dur est à venir.
Balayez les idées négatives. Mettez votre cerveau sur off et laissez aller vos jambes. L’avenue de Montoie casse le rythme. Celle du Mont-d’Or n’est pas simple. Depuis la place de Milan, vous entrerez dans des quartiers résidentiels dont la route monte jusqu’au pont Marc-Dufour. Votre cuisson sera à point à ce moment-là. Pour ne pas être cramé, ralentissez si vous avez le souffle court, vous reprendrez un rythme plus élevé quand le dénivelé le permettra. Car Tivoli vous attend! Souvenez-vous à ce moment que ce n’est pas dans les montées que vous gagnerez des minutes. Alors prenez votre temps et gardez-en sous la semelle.
Les coureurs qui ont l’habitude de participer à la Christmas Run connaissent très bien les kilomètres suivants, qu’ils parcourent jusqu’à trois fois durant l’épreuve de décembre. Cette fois, on ne tourne qu’une fois dans la vieille ville. Et c’est tant mieux. Car après avoir traversé le Flon, ça remonte à la rue Centrale. On enchaîne les pavés de la rue Pépinet, ceux de la rue de Bourg. Il y a encore la rue Caroline en faux plat montant et ensuite, c’est la délivrance.
Elle est là, devant vous, majestueuse: la cathédrale! Elle vous félicite d’avoir fait le plus dur. Une fois le pont Bessières passé, vous bifurquerez à l’Évêché pour trouver des ruelles sympathiques jusqu’à la montée casse-pattes de l’avenue Menthon. Courage, c’est la dernière avant le point culminant des 20 km.
À la place du Château (536 m d’altitude), bonne nouvelle, ça redescend. Vous avez couru 12 km et si vous avez suivi nos conseils, il vous reste de l’énergie pour filer vers votre objectif. Laissez aller les jambes, reprenez votre souffle en même temps. Vous trouverez rapidement un rythme plus soutenu que lors de la montée. Votre vitesse va vous enthousiasmer, vous trouverez un second souffle bienvenu.
Normalement, le dernier raidillon de Vigie, juste après la caserne des pompiers, ne devrait pas vous poser de problème. C’est la dernière montée de la course! Le long plat descendant de Provence est un bonheur et la descente sur la Vallée de la Jeunesse sera même euphorique.
Et c’est en arrivant à Vidy que le cauchemar commence, si vous n’êtes pas préparé à l’affronter. Vos jambes étaient légères, habituées à dérouler sur 5,5 km de descente, et elles se retrouvent soudain plombées en rejoignant le plat. Vous devrez encore passer par le parcours des 2 km. Idem pour les coureurs des 10 km.
Ce détour est aussi cruel mentalement que physiquement. La voix du speaker à l’arrivée persuade votre esprit que l’effort est fini. Que nenni! Il va falloir relancer, alors que vos mollets et votre souffle disent stop. Sachez que le moindre effort vous coûtera. Monter sur un trottoir sera pénible. Une route légèrement montante sur 50 mètres deviendra un obstacle. La panne d’énergie est proche, mais la ligne d’arrivée aussi. Mettez-vous de belles images dans la tête. Même basiques. Pensez à la bouteille d’eau qu’on vous distribuera à l’arrivée. Ou la joie de retrouver vos proches.
Promis, la banderole du dernier kilomètre et l’arrivée sur la piste bleue de Coubertin vous reboosteront le mental. Les spectateurs qui vous encouragent et crient votre prénom indiqué sur votre dossard vous porteront sur les 300 derniers mètres des 20KM de Lausanne. À l’approche de l’arrivée, savourez les derniers mètres. Dites-vous que vous êtes votre propre champion. Et c’est bien là l’essentiel.
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