Elle jette des glaçons dans une canalisation : quatre immeubles évacués à Toulouse par peur d’un effondrement - ladepeche.fr


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False Alarm Evacuation in Toulouse

Four buildings in Toulouse, France, were evacuated after a resident reported hearing a noise resembling a building collapse. The incident occurred on Rue des Puits Clos, near the site of a previous building collapse on Rue Saint-Rome, triggering heightened anxiety among residents.

Investigation and Evacuation

Emergency services quickly responded, evacuating the buildings at numbers 2, 14bis, 15, and 17. Experts assessed the structures for structural damage, but found no anomalies.

  • Residents were forced to leave their homes without time to gather belongings.
  • A large perimeter was established, creating concern among bystanders.

The source of the noise was eventually identified as ice cubes or a small object dropped into pipes, leading to a misunderstanding. This highlights the increased anxiety in the area due to recent building collapse events.

Resolution and Aftermath

The incident was declared a false alarm, and residents were allowed to return to their homes. While the situation was resolved, it underscores the heightened awareness and anxiety surrounding structural safety in the area following earlier building collapses.

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l'essentiel Alertés par un bruit suspect évoquant un effondrement, les secours évacuent quatre immeubles en urgence à Toulouse. En cause : un simple malentendu révélateur d’une psychose grandissante en centre-ville.

La psychose peut jouer des tours aux Toulousains. Quatre immeubles de la rue des Puits Clos, en plein cœur de la Ville rose, ont été évacués ce dimanche après-midi. Pourtant, aucun risque d’effondrement imminent n’a été identifié à l’issue des vérifications.

À lire aussi : "Un très fort risque d’effondrement" : nouvelle évacuation d’urgence à Toulouse, deux immeubles concernés rue des Puits Clos

Tout commence peu après 13 heures lorsqu’une résidente du numéro 15 perçoit un bruit inhabituel venant des murs. Elle croit reconnaître un son évoquant un effondrement. Marquée par les récents événements survenus rue Saint-Rome, à moins de 100 mètres de là, elle préfère ne prendre aucun risque et alerte les secours.

" On devait immédiatement sortir"

Moins d’une heure plus tard, le quartier est bouclé. « Vers 14 heures, des pompiers sont venus dans l’immeuble. Ils nous ont demandé de quitter les lieux immédiatement. Nous n’avions même pas le temps de fermer les fenêtres ou de prendre nos affaires », raconte une habitante du numéro 17. Une foule se rassemble rapidement dans la rue, inquiète face à l’intervention. La police municipale met en place un large périmètre de sécurité. Les secours procèdent à l’évacuation complète des bâtiments situés aux 2, 14 bis, 15 et 17. Des experts en risques majeurs suivent en direct les opérations.

Les équipes pénètrent rapidement dans la batisse concernée, à la recherche d’indices : fissures, traces suspectes, affaissements. Mais aucune anomalie n’est détectée. Les mêmes vérifications sont menées dans les immeubles voisins, avec le même résultat.

À lire aussi : Risque d’effondrement à Toulouse : nouvelle frayeur en centre-ville, des signes inquiétants sur un mur porteur entraînent l’évacuation de plusieurs immeubles

Après quelques minutes d’incertitude, l’origine de l’alerte est identifiée. Selon les premiers éléments, un simple geste domestique aurait suffi à déclencher l’alerte. Une locataire aurait jeté des glaçons — ou un petit objet — dans les canalisations, provoquant un bruit inattendu qui a été interprété comme un signe d’effondrement.

" Un malentendu"

« Je suis presque soulagée d’apprendre que l’on peut enfin retourner chez nous. Nous étions sorties nous promener pendant l’intervention, et à notre retour, aucune indication pour nous dire si nous pouvions rentrer ou non… », témoigne une résidente.

À lire aussi : Risque d’effondrement d’un immeuble à Toulouse : "Je ne sais pas quand je pourrai rentrer", s’inquiète un habitant du bâtiment évacué

Un des intervenants confirme : « Les vérifications ont rapidement écarté tout risque. Il s’agissait d’un simple malentendu, mais la prudence reste de mise face aux inquiétudes actuelles dans le secteur. »

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