Il n’y a pas si longtemps encore, Arend Feenstra et sa femme, Anneesa, vivaient dans le nord de la province de la Saskatchewan [dans le centre du Canada]. Mais ils n’y étaient plus heureux. Avec la hausse des coûts de production et la multiplication des intermédiaires et de leurs marges, cette famille d’agriculteurs avait de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
Le couple ne supportait plus non plus le wokisme ambiant, notamment la défense des droits LGBTQI et des personnes trans, des thématiques devenues omniprésentes au Canada, selon Arend Feenstra. Il fallait emmener les enfants loin de tout cela.
Pour certains Occidentaux comme les Feenstra, la Russie n’est pas seulement un pays conservateur, c’est aussi une destination idéale pour se bâtir une vie meilleure. Et Moscou, aux prises avec une crise démographique, commence à ouvrir ses portes à ceux qui rêvent de nouveaux horizons.
Arend et Anneesa ont donc vendu leur exploitation et se sont lancés, avec huit de leurs neuf enfants (l’aîné a choisi de rester au Canada), dans une entreprise que beaucoup de leurs amis jugeaient insensée, voire franchement impossible : émigrer au pays des tsars.
Les Feenstra ont élu domicile dans une plaine vallonnée couvert
Source de l’article
Cet élégant journal a été lancé en 1908 à Boston par Mary Baker Eddy, fondatrice de l’Église First Church of Christ, Scientist, qui finance la publication. Il ne se veut pas pour autant un titre religieux mais revendique des valeurs humanistes, un traitement mesuré et pédagogique des sujets, en faveur de l’unité et contre les divisions. Il a cessé d’être imprimé quotidiennement en 2009 pour concentrer ses efforts sur son site Internet, même si une version papier hebdomadaire existe toujours.
Skip the extension — just come straight here.
We’ve built a fast, permanent tool you can bookmark and use anytime.
Go To Paywall Unblock Tool