A significant number of Israeli engineers, scientists, and entrepreneurs are leaving the country, leading to concerns about a potential brain drain. This exodus is fueled by chronic security instability, exacerbated by the Gaza war and rising tensions with Iran.
The reasons cited include:
Reports indicate a doubling of monthly departures since the Gaza war, with tech companies employing half their staff abroad. Financial transfers of $7 billion abroad further highlight the scope of the emigration.
Major economic powers are actively recruiting these highly skilled individuals, offering competitive salaries and stability. This is not merely a brain drain, but rather a strategic acquisition of talent by other countries.
The article suggests that this exodus could have severe long-term consequences for Israel, potentially impacting its technological leadership and economic future. The loss of patents, projects, and networks could permanently harm the nation.
Les cerveaux d’Israël, ces ingénieurs, médecins, scientifiques et entrepreneurs qui ont fait du pays une puissance technologique mondiale, se sont tous passé le mot. Ils quittent en masse, emportant avec eux des CV d’exception et des idées révolutionnaires, direction l’Europe, les États-Unis, ou encore des hubs émergents comme Singapour et Dubaï.
Ce n’est plus une fuite, c’est une hémorragie organisée. À cette vitesse, dans six mois, Israël risque de ne plus compter un seul talent créatif sur son sol – une perspective qui pourrait signer la fin d’une ère, voire d’une nation telle que nous la connaissons.
Les chiffres sont implacables. Selon un rapport de l’Autorité israélienne de l’innovation, publié en avril 2025, 8 300 travailleurs high-tech ont quitté le pays entre octobre 2023 et juillet 2024, soit 2,1 % de la main-d’œuvre technologique locale. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg.
Des données récentes, relayées par The Times of Israel, indiquent une moyenne mensuelle de 826 départs depuis le début de la guerre à Gaza, contre 571 avant octobre 2023 – un doublement alarmant. Ynetnews ajoute que les entreprises tech cotées en bourse emploient désormais la moitié de leur personnel à l’étranger, y compris dans des fonctions de R&D, autrefois un fleuron national.
Les causes ? Une instabilité sécuritaire chronique, exacerbée par la guerre à Gaza et les tensions croissantes avec l’Iran. Un post sur X de @Casimir_Noir, daté du 16 juin 2025, capture cette réalité avec une ironie mordante : ces professionnels se décrivent comme des « nomades numériques », prêts à revenir « quand la situation le permettra », avec un « Inch Allah » qui trahit une résignation culturelle.
D’autres témoignages, comme celui de @ActusPays, mentionnent des destinations précises – Amérique du Nord, Allemagne, Portugal, Bulgarie – où ces talents trouvent refuge. Même les communautés arabes israéliennes, selon un article de Haaretz Magazine, fuient la criminalité, le racisme et un gouvernement de droite perçu comme hostile, tandis que des transferts financiers de 7 milliards de dollars à l’étranger, rapportés par Juan Cole en octobre 2024, témoignent d’une émigration qui englobe médecins, scientifiques et pharmaciens.
Ce départ massif n’est pas un hasard. Les grandes puissances économiques – États-Unis, Union européenne, mais aussi des acteurs comme les Émirats – se sont organisées pour récupérer ces cerveaux. Les CV israéliens, gorgés d’expériences dans des domaines comme la cybersécurité, la biotechnologie et l’intelligence artificielle, sont des prises de choix.
Des entreprises comme Google, Microsoft et des start-ups européennes ouvrent grand leurs portes, offrant des salaires compétitifs et une stabilité que Tel-Aviv ne peut plus garantir. Un post de @bubbaraskin sur X note que 20 % de ces « techies » partent pour de longues périodes, mais beaucoup ne reviennent pas – un signal que la diaspora israélienne pourrait devenir permanente.
Ce pillage n’est pas sans précédent. Un article de Tablet Magazine (2013) plaidait déjà pour une vision de « brain circulation » bénéfique, mais la donne a changé : l’urgence actuelle transforme cet exode en une perte nette. Les talents qui partent aujourd’hui s’installent, emportant avec eux des brevets, des projets et des réseaux qui ne bénéficieront plus à Israël.
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