D’abord, Mathieu Amalric a refusé cette interview. Trop d’exposition médiatique l’empêche de respirer, déclare-t-il. C’est d’ailleurs pour cette raison, ajoute-t-il, comme pour ne pas froisser, qu’il a décidé, après avoir tourné une centaine de films – Rois et Reine, Le scaphandre et le papillon, La Vénus à la fourrure, Le grand bain, etc. – et de séries (notamment Le bureau des légendes) de s’engager sur des chemins artistiques plus confidentiels. En 2023, il a filmé le dernier concert d’un quatuor à cordes, The Emerson String Quartet, pour en tirer un documentaire, Avant qu’il ne soit trop tard. Cet été, il est allé engranger des images du saxophoniste américain John Zorn, qu’il suit depuis quatorze ans, de répétitions en concerts, qui ont permis la création de trois documentaires, Zorn I, II et III.
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