l'essentiel Chaque année, le "Comité du 9 mai", collectif d’ultradroite, se rassemble pour rendre hommage à l’un des leurs, décédé en 1994.
Une manifestation annuelle de l’ultradroite prévue le 11 mai à Paris a été interdite par la préfecture de police, a indiqué cette dernière mardi à l’AFP. Un "arrêté d’interdiction totale a été pris", a dit la préfecture de police.
Cette manifestation du "Comité du 9-mai" a lieu tous les ans pour commémorer l’anniversaire de la mort d’un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieu, décédé accidentellement en 1994. Le jeune homme s’était réfugié sur le toit d’un immeuble de Paris pour échapper à la police avant de faire une chute mortelle. Mais que représente réellement ce collectif ? À lire aussi : DECRYPTAGE. Manifestation fasciste en Italie, "Comité du 9 mai" en France : les groupuscules d’extrême droite montent-ils en puissance ? Un collectif de plusieurs mouvements d’ultradroite Il s’agit avant tout d’un groupe informel constitué de plusieurs mouvements d’extrême droite. On doit en effet sa naissance à plusieurs partis et mouvements issus de la droite qui se sont réunis le 9 mai 1994, deux jours après la mort de Sébastien Deyzieu, pour honorer sa mémoire, rapporte BFMTV. Depuis, ses militants manifestent tous les ans autour du 7 mai à Paris, avec pour destination la rue où le jeune homme est décédé. Aujourd’hui, le "Comité" est surtout une émanation du Groupe union défense (GUD), une organisation d’ultradroite fondée par des étudiants en droit à Assas en 1968, redevenue active au début des années 2010.Skip the extension — just come straight here.
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