Aviron Bayonnais's qualification for the rugby quarter-final after a 33-year absence has created immense excitement in Bayonne. Tickets sold out rapidly, with fans queuing for hours to secure their place at the historic match against Biarritz Olympique.
Many believe the home crowd will be a deciding factor in the match. Long-time supporters, alongside newer fans, are eager to create an electrifying atmosphere, recalling the passionate support of past generations. The atmosphere at Jean-Dauger stadium is expected to be crucial, potentially influencing even the opposing team's performance.
Supporter groups are actively preparing for the match, aiming to fill the stadium with a sea of blue, white, and noise. The club prioritized making tickets available to season ticket holders, despite the financial implications of providing tickets to the opposing team and the league. The club's president acknowledges the community's contribution to Aviron Bayonnais's success and emphasizes the collective efforts that made this moment possible.
Mobilisation autour de Jean Dauger pour ce barrage inattendu en début de saison mais espéré au fur et à mesure du déroulé d’un parcours exceptionnel.
"Ce match, je préfère le jouer à Jean-Dauger. C’est une certitude", déclarait Grégory Patat au sortir de la rencontre face à Toulon. L’avis du technicien fait l’unanimité. L’un des supporters croisé à l’entraînement n’en démord pas. "Le public fera la différence." Public qui s’est rapidement mobilisé. Dès le lendemain de la victoire face à Toulon, le club a mis en vente les billets en ligne ou au stade pour ceux qui détenaient plusieurs abonnements. Bien avant 10 heures le matin, heure de l’ouverture des guichets, la queue s’est formée… De l’intérieur de l’enceinte jusque dans la rue sur plusieurs centaines de mètres. Pendant deux jours. L’attente n’a pas rebuté ces acharnés. Tous heureux d’obtenir ce billet historique. Effervescence palpable auprès des suiveurs habituels, bien sûr, présents aux entraînements de début de semaine. "C’est incroyable d’en être arrivé là ! On ne va rien manquer de cette fin de saison."
D’autres en ont pleuré au coup de sifflet final de l’ultime match, samedi dernier. "J’étais ému aux larmes, comme beaucoup de mes copains. J’ai alors pensé à mon frère, Christian, qui entraînait en 1992", ne cache pas Mitiou Bélascain. La référence à cette année-là revient dans toutes les conversations. Il faut remonter, en effet, 33 ans en arrière pour retrouver l’Aviron à ce stade la compétition. Quart de finale… Face au Biarritz Olympique de Serge Blanco qui gagnera ce match et ira en finale. Dans le quinze bayonnais de l’époque, débutait le junior Titou Lamaison. Subtil observateur de la saison des bayonnais. Intiment persuadé de l’issue du match. "Je crois que c’est le public qui va gagner ! Lance-t-il. Il est capable à lui tout seul de faire pencher la balance. Il met une pression incroyable sur l’adversaire. Il arrive à galvaniser les joueurs. Cette ambiance phénoménale a permis à cette équipe d’avoir tout gagné à Jean-Dauger. On va rentrer dans quelque chose que l’Aviron n’a pas connu depuis plus trois décennies. J’ose imaginer que le public va être à la hauteur de l’événement et de l’enjeu." L’ancien international verrait même les Bayonnais atteindre la finale. Mais se projette d’abord sur la réception des Clermontois. "Le peuple basque attend ça. Je me vois trente ans en arrière. Cet esprit de phases finales, c’est quelque chose qui reste. La ferveur, la fierté, l’esprit de clocher, ça fait partie de toutes les générations. On a une terre de rugby. Connaissant le public, il aura une pression particulière sur le 10 de Clermont. Ça va être compliqué pour lui…"
Les associations de supporters aussi préparent l’événement. La plus ancienne des quatre, la "Peña Baiona", fondée en 2002, s’apprête à transcender Jean-Dauger. "On aura un stade bleu, blanc et bruyant", promet Xexili Foix, membre du conseil d’administration de la "Peña", et qui garde le mystère sur le dernier volet. Malgré la sociologie du public qui évolue. "On a un nouveau public, c’est indéniable. Jean-Dauger avec son ébullition est très attractif. Il y a un avant, un pendant et un après. Ces nouveaux venus n’ont pas parfois le réflexe de chanter avec nous. Ils sont trop sur leurs téléphones, à faire des live et autres, et attendent que ceux d’à côté donnent le ton. Nous faisons en sorte qu’ils soient acteurs. Néanmoins, il faut savourer ces moments."
Les abonnés vont donc tous profiter de ce rendez-vous exceptionnel. Le club a tenu à ce que tous aient eu leur billet malgré les 1 500 à fournir au club adverse et les 300 à la Ligue. "Nous avons privilégié le côté populaire, précise Philippe Tayeb. On en a enlevé aux partenaires, ce qui nous a privés de recettes." Le président pense aussi au chemin parcouru par le club depuis sept ans. "On oublie, dit-il, que tout ce qui se passe aujourd’hui, c’est grâce à l’évolution du club, aux actionnaires, au Conseil d’Administration, au Maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray et aux élus. Ces gens de l’ombre méritent aussi un peu de lumière."
Le club, la ville, les supporters, c’est tout un peuple qui communie autour de cet événement qui fera date à Bayonne. Mais qui se verrait bien prendre d’autres rendez-vous, hors de Jean Dauger, cette fois…
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