Un contrat mis sur la tête du maire de Montpellier par des narcotrafiquants ? La mise au point du procureur - midilibre.fr


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Key Claim and its Refutation

A news article alleged that the mayor of Montpellier, Michaël Delafosse, was the target of a contract put out by drug traffickers. The Montpellier public prosecutor, Fabrice Belargent, strongly denied this claim, stating that no investigation exists concerning such events and that the police or judicial authorities have no information to support this claim.

Mayor's Confirmed Death Threats

While denying the contract claim, the prosecutor confirmed that Mayor Delafosse did file a complaint for death threats made in February. These threats stemmed from an incident involving the eviction of a nonagenarian from her home, linked to drug trafficking, with her relatives threatening the mayor and other ACM Habitat agents.

Prosecutor's Response

Concerned about the spread of unsubstantiated allegations, Prosecutor Belargent announced an investigation into the original news article for the dissemination of false news. The offense carries a potential fine of €45,000.

Mayor's Statement

Mayor Delafosse confirmed having received death threats during the occupation of ACM Habitat premises by relatives of the evicted nonagenarian and has filed a complaint. He stated that he takes the matter seriously.

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Fabrice Belargent annonce ouvrir une enquête pour "diffusion de fausses nouvelles" à la suite de la publication d’un article sur un site web affirmant que le maire de Montpellier est visé par des narcotrafiquants.

"Nous n’avons reçu aucune information faisant état d’un contrat mis sur la tête du maire par des narcotrafiquants. Il n’y a aucune enquête de la PJ ou de tout autre service sur des faits de cette nature." Fabrice Belargent, le procureur de la République de Montpellier, tient à réagir ce samedi 3 mai dans Midi Libre après la publication d’un article de presse affirmant que Michaël Delafosse est directement visé par un projet criminel.

Fabrice Belargent, le procureur de la République de Montpellier. Midi Libre - MICHAEL ESDOURRUBAILH

"Montpellier : un contrat sur la tête de Michaël Delafosse par des narcotrafiquants, la police enquête" énonce le site internet Metropolitain, qui fait partie du réseau Actu.fr, dans une publication mise en ligne vendredi 2 mai à 21 h.

"Si cela avait été le cas, nous aurions mis les moyens nécessaires"

"Des narcotrafiquants ont mis un contrat sur la tête de Michaël Delafosse, maire et président de la Métropole de Montpellier. La police judiciaire enquête. L’information qui remonte à ces dernières semaines n’a pas été ébruitée depuis. Les menaces de mort ont été proférées début mars dernier et le Service interdépartemental de la police judiciaire SIPJ de Montpellier est chargé des investigations" poursuit le site web.

"Ce qui est exact, c’est que Michaël Delafosse a déposé plainte pour des menaces de mort " précise le procureur Belargent. Des menaces à l’encontre du maire et de plusieurs agents du bailleur social ACM Habitat, auraient été proférées en février dernier par des proches d’une nonagénaire expulsée de son logement, à la suite d’une décision du tribunal judiciaire ayant reconnu que ce domicile était lié à un trafic de drogue.

"Nous n’avons aucune information sur un contrat visant le maire de Montpellier, qui dans le jargon des voyous est un projet d’assassinat, d’enlèvement ou de faits d’une particulière gravité. Si cela avait été le cas, nous aurions évidemment mis les moyens nécessaires face à ces faits d’une particulière sensibilité", poursuit le magistrat.

Interrogé ce samedi 2 mai par Midi Libre, Michaël Delafosse confirme avoir été cité lors de cette occupation des locaux d’ACM Habitat par des proches de cette famille.

"Ils ont proféré des menaces de mort à mon encontre. Je ne prends pas ce sujet à la légère, je ne veux plus rien laisser passer. J’ai porté plainte contre X pour menaces de mort, elle suit son cours, il appartient désormais à l’autorité judiciaire de mener les investigations."

Le procureur de la République de Montpellier ne souhaite en tout cas pas en rester là. "Je trouve particulièrement inquiétant que de telles allégations puissent être diffusées sans aucune vérification préalable. Compte tenu de cette situation, j’ai décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour diffusion de fausses nouvelles, un délit qui est puni d’une amende de 45 000 €", annonce Fabrice Belargent.

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