VIDEO. Squat, seringues et détresse filmés dans l’une des résidences des "Champs Elysées" de Toulouse - ladepeche.fr


A video shows drug users squatting in a luxury apartment building in Toulouse, France, highlighting ongoing issues despite security measures.
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l'essentiel Une vidéo tournée mercredi 16 avril en soirée montre des squatteurs allongés dans le hall d’un immeuble du centre de Toulouse. À Pré Catelan, les résidents constatent avec effroi leur retour après la fin de mission d’agents de sécurité.

Une porte vitrée entrouverte. Un éclairage blafard. Un corps affalé contre le mur. D’autres allongés au sol, dans le hall d’un immeuble de standing. La vidéo filmée le 16 avril à 22 heures, au 80 allées Jean-Jaurès, ne laisse place à aucune ambiguïté : les squatteurs toxicomanes sont bien de retour à la résidence Pré Catelan, en plein centre-ville de Toulouse (voir édition du 15 avril).

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Ce soir-là, Pierrick, résident depuis près de vingt ans, rentre d’un dîner à l’Entrecôte avec son épouse. Le couple tombe nez à nez avec un comité d’accueil inquiétant : silhouettes hagardes, allongées dans les parties communes, environnement souillé. "Voici notre quotidien, commente-t-il, Nous alertons depuis des mois, mais aucune mesure sérieuse n’est prise par les bailleurs ou la mairie." Le hall de la résidence — implantée sur les allées Jean-Jaurès, jadis surnommées les "Champs-Élysées toulousains" — a tout d’un poste avancé de la misère urbaine. Pierrick, père de deux fillettes, dit ne plus prendre aucun risque lorsqu’il est avec sa famille. "Quand je suis seul, je les fais sortir moi-même. Sinon, j’appelle Allo Toulouse", précise-t-il, évoquant le service municipal chargé de recenser les incivilités.

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Mais les appels répétés ne suffisent pas. L’arrêt le des rondes du GITeS (Groupement interquartiers de tranquillité et de sûreté), déployé depuis janvier, a provoqué le retour quasi immédiat des squatteurs, après leur départ le 1er avril. "La seule solution qui avait fonctionné, c’était le GITeS. Depuis qu’ils sont partis, tout recommence", déplore Pierrick.

Les bailleurs loin de restés inactifs

La vidéo du 16 avril n’est que l’illustration la plus récente d’une lente dérive. Les résidents dénoncent la présence de seringues usagées dans les ascenseurs, de préservatifs au sol, de portes rafistolées avec des planches de bois. Les espaces communs, mal entretenus, deviennent des zones de non-droit. Et malgré la multiplication des caméras, les allées et venues de personnes extérieures à la résidence se poursuivent. Côté bailleurs, Promologis affirme avoir renforcé la sécurité avec l’ajout de caméras supplémentaires — neuf au total — et la validation d’un dispositif sécurisé CIBOX pour le premier étage. Un second pourrait être installé au rez-de-chaussée, sous réserve d’un vote des copropriétaires en juin. Le bailleur met également en avant une collaboration renforcée avec les forces de l’ordre et des réunions de coordination prévues sur place avec un référent sûreté.

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