La psychose peut jouer des tours aux Toulousains. Quatre immeubles de la rue des Puits Clos, en plein cœur de la Ville rose, ont été évacués ce dimanche après-midi. Pourtant, aucun risque d’effondrement imminent n’a été identifié à l’issue des vérifications.

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Tout commence peu après 13 heures lorsqu’une résidente du numéro 15 perçoit un bruit inhabituel venant des murs. Elle croit reconnaître un son évoquant un effondrement. Marquée par les récents événements survenus rue Saint-Rome, à moins de 100 mètres de là, elle préfère ne prendre aucun risque et alerte les secours.

" On devait immédiatement sortir"

Moins d’une heure plus tard, le quartier est bouclé. « Vers 14 heures, des pompiers sont venus dans l’immeuble. Ils nous ont demandé de quitter les lieux immédiatement. Nous n’avions même pas le temps de fermer les fenêtres ou de prendre nos affaires », raconte une habitante du numéro 17. Une foule se rassemble rapidement dans la rue, inquiète face à l’intervention. La police municipale met en place un large périmètre de sécurité. Les secours procèdent à l’évacuation complète des bâtiments situés aux 2, 14 bis, 15 et 17. Des experts en risques majeurs suivent en direct les opérations.

Les équipes pénètrent rapidement dans la batisse concernée, à la recherche d’indices : fissures, traces suspectes, affaissements. Mais aucune anomalie n’est détectée. Les mêmes vérifications sont menées dans les immeubles voisins, avec le même résultat.

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Après quelques minutes d’incertitude, l’origine de l’alerte est identifiée. Selon les premiers éléments, un simple geste domestique aurait suffi à déclencher l’alerte. Une locataire aurait jeté des glaçons — ou un petit objet — dans les canalisations, provoquant un bruit inattendu qui a été interprété comme un signe d’effondrement.

" Un malentendu"

« Je suis presque soulagée d’apprendre que l’on peut enfin retourner chez nous. Nous étions sorties nous promener pendant l’intervention, et à notre retour, aucune indication pour nous dire si nous pouvions rentrer ou non… », témoigne une résidente.

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Un des intervenants confirme : « Les vérifications ont rapidement écarté tout risque. Il s’agissait d’un simple malentendu, mais la prudence reste de mise face aux inquiétudes actuelles dans le secteur. »