Par où commencer? Par le concert de huées – mêlées à de rares bravos – à l’égard de la metteuse en scène allemande Karin Henkel et de son équipe à l’issue de la première de La Traviata au Grand Théâtre de Genève (GTG)? Il y a de quoi être décontenancé par la nouvelle production du chef-d’œuvre de Verdi, tant aimé pour ses mélodies et pour son portrait d’une femme soi-disant dévoyée, pourtant sincère dans ses sentiments. Evidemment, c’est voulu, dans le droit fil du projet dramaturgique du directeur Aviel Cahn et dans l’esprit d’une «théâtreuse» tombée dans le monde de l’opéra. Qui tombe plus violemment? Violetta ou Karin Henkel?
On peut se poser la question à la lumière d’une mise en scène «concept», censée dénoncer la lobotomisation d’une courtisane et demi-mondaine sous le joug d’un patriarcat toxique. Rappelons que l’opéra, créé à une époque contemporaine de son intrigue en 1853, est adapté de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. On y voit une femme douce et passionnée, une femme entretenue atteinte par une maladie mortelle dès le premier acte (la phtisie), qui tombe dans les filets d’un ténor qui l’adore, mais dont le père refuse que celui-ci l’épouse au nom des conventions sociales. Ce mariage entacherait la réputation de la famille d’extraction bourgeoise, alors que Violetta Valéry est peu fortunée et cherche à se hisser socialement.
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