Dans ce contexte de crispation croissante, l’adjointe au maire en charge des sports, Marie-Christine Imbert, apporte des précisions sur l’état du mur d’escalade et les démarches engagées.
« Le mur a une quarantaine d’années pour sa partie ancienne. C’est celle-ci qui interroge aujourd’hui », explique-t-elle. Chaque année, un contrôle est assuré par Altissimo. « Cette société, reconnue et rigoureuse, délivre des autorisations d’utilisation. Lorsqu’elle formule des recommandations, nous les appliquons », insiste l’élue.
La contre-expertise commandée par le club a mis en lumière certains défauts, en particulier des risques de coincement des doigts dans les parois. « Sur ces points précis, j’ai proposé de les reboucher », affirme Marie-Christine Imbert qui reconnaît le vieillissement de l’installation mais rappelle que « l’argent ne tombe pas du ciel ». Le coût de rénovation est estimé à près de 50 000 €, pour lequel la mairie est en recherche active de financements.
Le ton se fait plus ferme lorsqu’il s’agit de la décision du club d’avoir démonté les prises sur la partie ancienne pour les remonter sur la structure neuve. « Ils ne nous ont pas prévenus. Cela a privé les élèves du collège et du lycée de l’usage du mur », déplore-t-elle. Plus encore, cette décision a eu un impact direct sur les lycéens préparant l’option escalade au baccalauréat. « C’est une vraie déception. Ces jeunes ont dû changer d’option, après un an de préparation », regrette l’adjointe.
Si la mairie reconnaît la nécessité de travaux, elle rejette l’idée d’un danger imminent. « On ne fait pas grimper près de 950 scolaires et 100 licenciés sur une installation s’il y a un danger grave », conclut-elle. La ville promet de poursuivre ses efforts pour trouver des financements, tout en appelant au dialogue et à la responsabilité partagée dans la gestion de ce dossier sensible.
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